Front de gorge du fort Mortier

La construction du fort Mortier (encore connu comme la « demy-lune du bout des ponts » [correspondance de Colbert au Chevalier de Clerville, 23 septembre 1671]) comme celle des fortifications du Vieux-Brisach sera laborieuse en raison de l’impéritie, c’est le qualificatif le plus bénin qui me vient à l’esprit, des maîtres d’œuvre.

Il ne s’agissait pas d’être dispendieux : les briques, d’un coût de production bien moindre puisque confectionnées sur place, sont utilisées pour l’escarpe et les contrescarpes. Seuls les angles saillants (au niveau des épaules, de la capitale, etc.) et la porte feront usage de matériaux plus nobles utilisant soit du grès soit de la pierre volcanique (probablement du basalte).

Les différences de teintes observées sur les clichés correspondent très probablement aux réparations réalisées après les sévères bombardements de 1870.