Page 18 - Balliet - Batteries abandonnées de la citadelle de Blaye - 20161113
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ACCESSOIRES. — La boîte de hausse (bronze), fixée par 2 vis (acier) la bouterolle, l'écrou de la vis de pression ; 2 rainures, l'une verticale, l'autre oblique sur le plan de tir, formant canal pour les hausses. — Le ressort de pression (acier), fixe par 1 vis (acier). — La vis de pression (acier) : la tête à oreilles, le téton. Le fronteau de mire (bronze), fixé sur le côté du renfort par 2 vis (acier) la base, les logements des vis ; le guidon.
GRAVURE. — Le signalement de la bouche à feu, sur le cul-de-lampe le nom de la fonderie, la date de la fabrication, le numéro et le poids de la pièce. — Le numéro des rayures, sur la tranche de la bouche. Les accessoires portent l'indication du nom de la fonderie, de l'espèce et du numéro du canon.
HAUSSES.
La grande hausse, comprenant : La tige (acier), la nervure ; la traverse formant T, la coulisse. — Le chapeau porte-cran de mire (bronze) les joues, le trou du boulon ; le cran de mire. — Le boulon (acier). — L'écrou (bronze), terminé par un bouton monté. — 2 rondelles en cuir, l'une carrée, l'autre ronde.
La petite hausse : la traverse, en L, oblique sur la tige ; pas de nervure ; le reste, comme la précédente.
Gravure. Les tiges sont graduées en encablures, sur la face postérieure : petite hausse, de 0 à 3 000 mètres ; grande hausse, de 3 000 à 6 000 mètres.
Les traverses sont graduées en millimètres à leur partie supérieure ; celle de la grande hausse porte les dérives correspondant aux encablures sur la face postérieure.
N.B. Les canons de 30, rayés, de côte, livrés par la marine postérieurement à 1870 (canons de 30 n° 1, modèle 1820-40, transformés) se distinguent par leur bourrelet en tulipe dont le renflement a été notablement diminué et qui n'est suivi que par un listel arrondi ; dans le service de la marine, ils portent le nom de canons de 16c, rayés, en fonte, non frettés. — Les canons antérieurs à 1837 ont le grain n° 1 ; les autres ont le grain n° 2.- Certaines pièces ont la rayure modèle 1858. — Il existe encore des canons de 30 qui n'ont point été rayés.
Canons de 16c ; rayés, en fonte, frettés (canons de 30, modèles 1820-40, 1849, 1858, transformés).
Comme le canon de 30 modèle 1820-40, transformé sauf les modifications suivantes :
PARTIES. — 7 frettes (acier) La lumière, percée dans un grain spécial composé de 1 tube (fer) et 1 rondelle (cuivrée), ou dans un grain n° 2, avec tube n° 1 ; un petit nombre de canons a le tube n° 2 avec le grain n° 2. — Le piton double, sur le plan de culasse.
FORMES INTÉRIEURES. — L'évasement de la bouche, arrondi (1849).
FORMES EXTÉRIEURES. — Sur la culasse : Le cul-de-lampe est entièrement supprimé (1820-40, 1849). Le plan de culasse : la coulisse de hausse médiane, bouchée par un tampon en bois (1858) ; la rainure, formant canal pour les hausses (1858) ; le croc de brague est supprimé. — Sur le corps du canon : Le 1er renfort (partie frettée), cylindrique, terminé par un chanfrein et un méplat : la frette n° 1 ou frette de culasse, les frettes n° 2, 3, 4, 5, 6, 7. L'orifice de la lumière, sur l'arrondi de la frette culasse ; la table (sur certaines pièces, l'emplacement) du niveau de pointage. — Le 2e renfort, tronconique (très fortement, pour les canons modèle 1858) le support de fronteau de mire, percé d'un trou de goupille (1858). — Le raccordement du renfort avec la volée (1849 ; 1858), ou la gorge de volée (1820-40) ; pas de plate-bande de volée (1858). Le bourrelet, à tulipe réduite.
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