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Fortifications d’Ancône (Ancona, Italie) — Forte Altavilla

Forte Altavilla — Situation générale
Forte Altavilla — Situation générale

Si le patrimoine fortifié italien se révèle d’une richesse inouïe pour les périodes du Moyen-äge au 18e siècle, les périodes plus récentes et, plus particulièrement, le 19e siècle ne sont pas en reste !

Forte Altavilla — Vue depuis le front d'attaque

En raison de sa situation géographique, l’Italie compte également de nombreuses fortifications littorales… La ville portuaire d’Ancône (it. Ancona) donnant sur l’Adriatique dispose d’un patrimoine fortifié remarquable avec une citadelle construite par le célèbre architecte San Gallo mais également une série d’ouvrages du 19e dont le plus emblématique correspond probablement au Forte Altavilla, un des premiers forts du secteur construits après l’unité italienne !

Forte Altavilla

Genèse.

En effet, l’ordonnance du ministère de la Guerre en date du 12 décembre 1860 ordonne sa construction deux mois seulement après l’arrivée des troupes piémontaises à Ancône. Le comité des ingénieurs militaires basé à Turin, examina et modifia le projet à plusieurs reprises avant de l’approuver définitivement le 22 septembre 1862.

Comme l’ouvrage situé sur une colline voisine, le fort Umberto, il fait partie de la deuxième ligne de défense construite au 19e siècle. Construit sur une colline près de la ville de Pietralacroce, sa construction a débuté en 1863 pour s’achever en 1866. Le nom du fort est tout simplement inspiré d’une construction, une villa, qui existait auparavant. Bien que d’un plan assez classique — une batterie d’artillerie à ciel ouvert protégée par de l’infanterie —, le projet s’est révélé complexe en raison de l’augmentation continue des coûts de construction due à la forme et de la nature du terrain.

Dispositions architecturales.

L’ouvrage, construit de manière relativement symétrique, adopte un plan assez original, très différent des modèles autrichiens et français.

On accède à l’intérieur de l’ouvrage par une porte, située sur le côté gauche de la gorge de l’ouvrage, qui était précédée d’un pont-levis, aujourd’hui disparu. Dans les locaux adjacents, on trouvait bien évidemment le poste de garde, un local permettant la manœuvre du treuil du pont-levis et les locaux de commandement.

Forte Altavilla — Accès, plateforme & rampe d'artillerie
Forte Altavilla — Accès, plateforme & rampe d’artillerie

Forte Altavilla — Porte

Forte Altavilla — Porte

Forte Altavilla — Porte

Forte Altavilla — Citerne ou puits jouxtant le passage de porte
Forte Altavilla — Citerne ou puits jouxtant le passage de porte

La vaste plateforme d’artillerie, à laquelle conduit une rampe d’artillerie, est constituée d’un massif en terre dont l’escarpe est en terre coulante. Elle coiffe ainsi le passage de la porte, les habituels casernements, locaux d’artillerie, magasins à poudre et à munitions, etc.

Forte Altavilla — Plateforme d'artillerie et son escarpe en terre coulante
Forte Altavilla — Plateforme d’artillerie et son escarpe en terre coulante

L’organisation défensive du fossé est particulièrement développé. Sur la face gauche est disposée une caponnière saillante alors qu’au niveau de la face droite, la défense est assurée par des galeries de fusillades disposées dans la contrescarpe et couvrant le fossé à l’aide de feux de revers. Un semblant de caponnière, en réalité un simple mur à la Carnot, couvre la gorge de l’ouvrage. Dans son prolongement se trouve une caserne à partir de laquelle part une gaine menant à la caponnière.

Forte Altavilla — Source : Museo dell’Arma del Genio, Roma (via i Sedici Forti di Ancona)

Forte Altavilla — Vue d'apex

Forte Altavilla — Caponnière
Forte Altavilla — Caponnière

À l’opposé, on trouve d’autres casernements pour la troupe, la cuisine et une trappe conduisant à un passage souterrain menant au mur à la Carnot et aux toilettes. Une gaine à laquelle succède un escalier mène aux galeries de fusillade disposées dans la contrescarpe.

Forte Altavilla — Gorge de l'ouvrage et mur à la Carnot
Forte Altavilla — Gorge de l’ouvrage et mur à la Carnot

Forte Altavilla — Gorge de l'ouvrage et mur à la Carnot

Forte Altavilla — Gorge de l'ouvrage et mur à la Carnot

Armement.

9 canons de 16 cm montés à barbette sur un affût de siège — cannoni da 16 GR in barbetta con paiuolo d’assedio — à l’exception de la pièce numéro quatre installée sur un affût de place. Chaque pièce était approvisionnée comme suit : 372 obus, 18 obus à balles et 10 boites à mitraille.

6 obusiers —  obici da 24 GRC Ret. — avaient été prévus mais jamais installés.

Bien que situé en bord de mer, son action est avant tout terrestre et s’intègre au périmètre défensif autour du port d’Ancône.

Aujourd’hui…

L’ouvrage est très bien conservé, exempt de tous ces tags que l’on trouve habituellement en France, et parfaitement accessible puisqu’il fait office de parc municipal.

Forte Altavilla — Caserne (flanc gauche)
Forte Altavilla — Caserne (flanc gauche)

Forte Altavilla — Pompe

Forte Altavilla — Fossé

Orientation « sitologique »

Le site internet, en tous points remarquable de l’association pour les fortifications d’Ancône (il sito web, a tutti gli effetti notevole dell’associazione) : Sedici Forti di Ancona (avec de nombreux clichés complémentaires à ce billet)


Dr BALLIET J.M. — 2018



Défense des côtes bretonnes : Les corps de garde du type 1846

Batterie & corps de garde de Locqueltas — Île d’Ouessant


Vers le milieu du 19e siècle, un important programme de défense des côtes est mis en œuvre. Ce dispositif se caractérise, entre autres, par une série de corps de garde et de réduits du type 1846 et leurs avatars.

Parmi ces constructions, aujourd’hui encore très largement répandues le long des côtes françaises, on distingue deux formes élémentaires :

  • Tour crénelée suivant un modèle numéroté de 1 à 3
  • Corps de garde crénelé suivant un modèle numéroté de 1 à 3

Ils sont disposés soit en retrait d’une batterie de côte ou sous la forme d’un poste d’observation isolé.

Pour conserver à ce billet une dimension nécessairement contenue, seuls des exemples de corps de garde crénelés venant compléter une batterie de côte seront abordés.

La batterie, visible à gauche du corps de garde, est parfaitement conservée 


Ce type de bâtiments se caractérise par son apparente simplicité aussi bien au niveau architectural que par son agencement intérieur. Si des variations dans les détails de construction peuvent être observées, c’est d’abord la taille qui les distingue (n° 1 pour la taille la plus importante, n° 2 pour la taille intermédiaire, n° 3…). Cependant, au fil du temps de nouveaux modèles viendront s’y ajouter à partir de 1861 (modèle « renforcé »…).

Si le programme n’a pas atteint le volume escompté, ce sont entre 120 et 150 réduits qui auraient été construits. Les derniers ouvrages, déjà largement marqués par l’obsolescence, seront construits en 1862.

Aspect général

Une forme rectangulaire, une terrasse unique bordée d’un parapet dans lequel sont disposés des créneaux de fusillade, une défense assurée par deux bretèches sur chaque face.

Corps de garde n°3 pour 20 hommes de la batterie de Loqueltas – Île d’Ouessant (1862) Seul le pont-levis fait défaut et la plate-forme restituée informatiquement dans son état du 19e.

Organisation intérieure

Suivant la taille de l’ouvrage, deux ou trois chambres voûtées disposées entre des groupes de deux ou trois locaux disposés perpendiculairement aux petits côtés du rectangle.

L’accès à la terrasse se faisait à l’aide d’un escalier en bois à partir d’une des chambrées. Son débouché était abrité sous une voûte. Cette terrasse formant, en théorie une plateforme d’artillerie servait également à la collecte des eaux pluviales qui venaient alimenter une citerne.

Ph. Truttmann (1) apporte une précision particulièrement intéressante à propos de l’aménagement des chambrées : « Le couchage de la troupe était organisé comme dans la marine, en hamacs et non plus sur des lits de camp, ceci pour de louables raisons d’hygiène et de convertibilité des locaux. On se réservait, en effet, la possibilité de replier à l’abri dans les casemates, en temps de paix, une partie des pièces de la batterie, et la présence de lits de camp fixes l’eût rendu impossible. ». On en déduit que le corps de garde remplissait également le rôle de magasin d’artillerie, au moins en temps de paix !

L’entrée était précédée d’un pont-levis permettant de franchir un modeste fossé. Suivait un vestibule muni d’une seconde porte dite de sûreté. Son accès était défendu par des créneaux de fusillade ainsi qu’un assommoir !

L’éclairage est assuré par des fenêtres barreaudées en forme de demi-lune également disposées au-dessus des créneaux de fusillade. Dans ce cas, elles permettent aussi l’évacuation des fumées alors que les armes utilisent encore de la poudre noire. Le magasin à poudre était quant à lui pourvu des classiques évents organisés en forme chicane.

La batterie de Locqueltas (Île d’Ouessant)

Il s’agit d’assurer la défense du mouillage de la baie de Lampaul. Sur le site d’une batterie existante, une nouvelle batterie de côte et un corps de garde crénelé n° 3 élevé en 1861-1862 ont été installés. L’armement prévu pour la batterie de Locqueltas était de deux canons de 30 et deux obusiers de 22 cm.

Le corps de garde du modèle n°3 est prévu pour 20 hommes. Les travaux ont été réalisés en 1861-1862. Le site est déclassé dès 1889 et l’armement n’a probablement pas été mis en place (source P. Jadé).


Vol réalisé au mois de septembre 2017 (résolution maximale : 4k)

La forme est typique… elle utilise un plan-type presque parfaitement standardisé sachant qu’il peut y avoir quelques variantes locales suivant les chefferies. Elles portent essentiellement sur les créneaux et les bretèches. Ici la plate-forme a été restituée en supprimant les ajouts actuels et répondre ainsi aux souhaits du propriétaire.

Vue d’apex — L’aspect de la plate-forme a été restitué informatiquement pour correspondre à son état du 19e s. et ne correspond bien évidemment plus à son aspect actuel —  En bas, à droite, plateforme pour l’un des 4 canons de 75 Mle 1897 sur affût 1916 installés sur  Ouessant à la veille de la 2e guerre mondiale

La batterie…

Vue du front de mer : La batterie protégée par son parapet ainsi qu’un merlon le llong de la côte masquent le corps de garde au regard des navires.

Portfolio… Le corps de garde type 1846 s’expose.

Corps de garde crénelé n° 2, année « 1847 » dit « Fort de l’îlette de Kermorvan » (Le Conquet)

Destinés à mettre en état de défense l’anse des Blancs Sablons dont le dispositif s’étend de l’anse de Porsmoguer au nord (Plouarzel) à la pointe de Kermorvan au sud (Le Conquet)., six ouvrages sont construits de 1846 à 1852 et deux redoutes modernisées (à l’origine, des redoutes du 17e).

Le corps de garde crénelé de l’îlette de Kermorvan a été construit en 1847. Il s’agit d’un modèle n° 1 (2) permettant d’armer la batterie attenante. La batterie a été déclassée dès 1876.

Batterie de Kerdonis [Belle-Île – état octobre 2012]


Ce cliché permet de mettre en évidence la recherche d’une position défilée permettant une mise à l’abri tout à fait adaptée au regard de l’armement des navires dans les années 1840-1850.


Corps de garde crénelé n° 3, année « 1862 » de Calgrac’h et batterie du Kernic (Ouessant).

Défendant du mouillage de la baie de Béninou, le corps de garde et la batterie se présentent aujourd’hui dans un état très dégradé. Toutefois le site est intéressant puisque les bornes militaires sont encore visibles.



Orientations bibliographiques & liens sur la toile.

(1) TRUTTMANN (Ph.) – Les derniers châteaux forts. Les prolongements de la fortification médiévale en France (1634-1914). Thionville, Gérard Klopp, 1993.

(2) Un blog incontournable, surtout lorsqu’il s’agit des fortifications de côte de la première moitié du 19e : Association « 1846 »

Plus particulièrement…

Défense des côtes bretonnes durant la guerre de sept ans – Saint-Malo [1756]

Pendant la guerre de sept ans, le littoral français, tout particulièrement les côtes bretonnes, est exposé à la menace permanente de descentes — i. e. débarquements — de troupes britanniques.

Si la défense du littoral au niveau des zones portuaires est assez bien documentée, il va tout autrement de l’organisation défensive aménagée le long des côtes. D’une construction par nature bien plus fruste, les vestiges sont aujourd’hui peu nombreux. Ils ne permettent d’appréhender l’importance et l’organisation de ce dispositif défensif que difficilement. Les publications sont tout aussi rares et se concentrent plus souvent sur certains dispositifs plus visibles tels que les fours à boulets.

Un précieux témoignage de la main de l’ingénieur Fougeroux de Blaveau nous permet toutefois d’illustrer, de manière concrète et totalement inédite, quelques aspects largement méconnus de la défense des côtes au milieu du 18e siècle.


Bien cordialement.


JM Balliet


Article proposé sous la forme d’un flip-book en suivant le lien ci-après…

Batterie de l’Aber Lanildut (Bretagne) — Cliché de l’auteur (2015)

Un livre, un jour… Le château du Taureau & la baie de Morlaix

À la découverte de la baie de Morlaix… le château du Taureau, façade ouest.

Jusqu’à il y a peu, celui qui s’intéressait au château du Taureau et aux fortifications de la baie de Morlaix ne pouvait trouver son bonheur que dans une publication presque éponyme de G. Lécuillier. Publiée en 2005, cette édition était devenue d’un accès difficile en librairie voire chez les bouquinistes.

L’auteur et son éditeur offrent, en cette fin d’année, une nouvelle édition a été non seulement revue mais également très augmentée. La lecture est très agréable : une succession de chapitres d’une dimension très contenue qui aborde des thématiques très variées. En effet, l’auteur ne se contente ni d’une classique étude architecturale, ni d’une simple narration à caractère historique.

Le choix est très heureux : il devrait ravir le plus grand nombre même si, avec l’œil du chercheur plus spécialisé en matière d’artillerie et de fortifications, on aurait aimé que quelques chapitres soient un plus étoffés et quelques propos précisés. Au regard de la qualité d’ensemble de l’ouvrage, ce n’est toutefois nullement rédhibitoire et ces développements souhaités peuvent aisément trouver leur place par l’intermédiaire de canaux dédiés.

En tout état de cause, il s’agit là d’un ouvrage à mettre entre toutes les mains, du chercheur le plus averti au simple curieux !

LÉCUILLIER (G.) – Le château du Taureau. Baie de Morlaix. Spézet, Coop Breiz, 2016.

À la découverte de la baie du Morlaix et du château du Taureau

Quelques clichés du château du Taureau, aujourd’hui admirablement restauré, souvenirs de notre voyage d’étude en Bretagne Nord [2015]…

À la découverte de la baie de Morlaix… le château du Taureau, façade ouest.
À la découverte de la baie de Morlaix… le château du Taureau, la tour Française & l’accès au fort.
À la découverte de la baie de Morlaix… le château du Taureau solidement établi sur son rocher (façade est).
À la découverte de la baie de Morlaix… le château du Taureau, façade ouest.

Les « batteries abandonnées » de la citadelle de Blaye

Un voyage d’étude ne peut se résumer au seul fait de consommer sans retour… C’est aussi l’occasion d’échanges, souvent fructueux, mais également de retours venant préciser l’un ou l’autre point resté dans l’ombre ou méconnu.


Un bel exemple peut être donné à l’occasion d’un récent séjour en Gironde, plus précisément le verrou de Blaye comprenant outre la très belle citadelle de Blaye, le fort Médoc (un ou

Guérite surplombant la porte Royale
Guérite surplombant la porte Royale

vrage en tous points remarquable) et le fort Pâté.


C’est ainsi, qu’accompagné d’un excellent guide et fin connaisseur du site, le général Daniel Thomas, j’ai pu découvrir le site d’une manière extrêmement détaillée et compléter ce voyage en donnant la solution à l’une ou l’autre question restée jusqu’ici sans réponse.

C’est le cas de deux emplacements connus sur les cartes sous le vocable de « batteries abandonnées » (sic.), en fait des batteries de côte des années 1860 mais sans autre précision. La nature comme période d’usage comme la nature de leur armement restait inconnue !


Découvrir l’article intégral sous la forme d’un flip-book… Batteries abandonnées de la citadelle de Blaye


Si notre étude, présentée sous la forme d’une enquête, apporte un certain nombre d’éléments factuels, tout n’est pas dit. Le sujet peut — devrait — faire l’objet de bien d’autres développements tels que l’exploitation des sources archivistiques telles que celles du S.H.D.


Enfin, les travaux de recherche, même lorsqu’il ne s’agit pas de colloques ou de publications, peuvent également se révéler le prétexte de rencontres heureuses et d’échanges fructueux… Une pensée amicale au président de l’association 1846 — La fortification du XIXe siècle — dont je recommande chaleureusement le blog d’une très haute tenue.


Bien cordialement. 


JM Balliet

Citadelle de Blaye : depuis la Gironde

Fort Chapus [Fort Louvois]

Fortifications littorales — Les défenses de Rochefort

Fort Chapus (Fort Louvois)

À l’occasion d’un récent voyage en Charente-Maritime et en Bretagne, nous avons pu découvrir nombre de sites, souvent de grande qualité, dont le Fort Chapus (connu également sous le nom de Fort Louvois).

Cet ensemble, d’une architecture bien particulière, est situé entre l’île d’Oléron et le bassin de Marennes bien connu pour ses productions ostréicoles.

Le fort est bâti en 1691 sur les instructions de Louvois sur un rocher de la pointe de Chapus qui l’isole parfaitement du continent à marée haute. Il vient appuyer la citadelle d’Oléron et permet ainsi d’interdire l’accès sud de l’estuaire de la Charente aux vaisseaux ennemis se dirigeant vers Rochefort.

Sa construction fut d’ailleurs l’occasion d’un conflit entre l’ingénieur en charge du projet initial, Ferry, et Vauban qui avait été laissé dans l’ignorance de ce projet. C’est le Louis XIV lui-même qui tranchera ce différend sans prendre parti ni pour l’un, ni pour l’autre !

Fort Chapus (Fort Louvois)
Fort Chapus (Fort Louvois)

Achevé en 1694, le fort se présente sous la forme d’un fer à cheval formant une batterie basse au sein duquel sont disposés un donjon formant un réduit central ceint d’une douve, une caserne centrale, corps de garde ainsi qu’une poudrière à l’épreuve. Réarmé en 1875 après quelques modifications et réparations, l’ensemble a été fortement endommagé en 1945. Remarquablement restauré, ce site s’offre entièrement au visiteur en lui permettant la découverte d’un ensemble fortifié remarquable et proposant un point de vue panoramique sur l’île d’Oléron.

Fort Chapus (Fort Louvois)
Fort Chapus (Fort Louvois)

Fort Chapus (Fort Louvois) — Le front de gorge à marée basse [cliché Balliet J.M., 2009]
Fort Chapus (Fort Louvois) — Le front de gorge à marée basse [cliché Balliet J.M., 2009]
Fort Chapus (Fort Louvois) — Douve interdisant l'accès au donjon [cliché Balliet J.M. 2009]
Fort Chapus (Fort Louvois) — Douve interdisant l’accès au donjon [cliché Balliet J.M. 2009]

Fort Chapus (Fort Louvois)
Fort Chapus (Fort Louvois)